L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Depuis 2003, plus de 300 000 personnes, victimes du conflit du Darfour, ont trouvé refuge à l’Est du Tchad.
Ces réfugiés, reconnus prima faciès, sont pris en charge dès leur arrivée par la population locale.
Ensuite, ils ont bénéficié de l’appui des autorités administratives puis de la communauté internationale.
À la misère, que vivent ces réfugiés, s’ajoute celle de la population d’accueil qui vit elle aussi dans un environnement très hostile et fragile dont la capacité de charge la supporte difficilement.
La vulnérabilité écologique de cet environnement est exacerbée par une trop grande concentration humaine.
Pour une zone en proie à la famine, à la pauvreté et à des sécheresses cycliques, accueillir autant de personnes est en soi une crise humanitaire.
Après l’intervention des ONG internationales, la situation des réfugiés s’améliore et l’horreur change de camp.
C’est la population hôte qui se trouve délaissée.
Elle qui partage ses terres cultivables, son eau et son espace de pâturage se trouve oubliée par l’aide internationale qui par principe est quasi - exclusivement destinée aux réfugiés.
Alors s’amorce un bras de fer entre les réfugiés et la population locale.
Titulaire d'un Master en Études de Conflits de l'Université Saint-Paul et de l'Université d'Ottawa, Brahim Mamadou Kourtou s'intéresse particulièrement à l'étude de sous-conflits.
Ceux-ci sont moins médiatisés parce qu'absorbé par un « grand conflit» mais ils font autant de victimes et causent autant de misère que le « grand conflit » en question.
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