Héroïnes invisibles:

Des enseignements tirés de la mise en oeuvre des projets/programmes en Afrique Subsaharienne

L’être humain a la capacité d’opérer des transformations dans sa vie quotidienne.

Aussi fait-il chaud ou froid, il cherche à s’abriter ou à se vêtir en conséquence.

A-t-il faim, il cherche à manger.

Est-il riche, il commence à revoir son “standing” de vie.

Mais si ce type de changement est spontané et régulier, on constate que ce n’est pas le cas dans les relations femmes-hommes qui défient la dynamique du changement social où par la puissance de la domination masculine l’homme se dit être capable de tout au détriment de la femme.

La persistance de ce système de domination impose à chacun (e) de nous la conviction que c’est la seule réalité, la réalité du monde.

Alors que ce n’est qu’un système, une réalité et non la réalité..

Selon Anne Wilson Schaeffer (réf.

Women’s reality: An emerging female system in a white male society.

Harperx Row 1992 pp 7-15), ce système est fondé sur 4 mythes: le mythe de la domination masculine, de la supériorité masculine, de la déification masculine, de la mystification des savoir être masculin.