Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La cohabitation n'est pas aisée entre l'impératif de respect de la souveraineté des États et celui d'assurer la protection des droits humains.
Lorsqu'on cherche à protéger la souveraineté de l’État,les droits humains risquent d'être bafoués.
Inversement,la protection des droits humains implique une limitation voire un effacement de la souveraineté de l’État.
Cette contribution démontre en premier lieu que les principes de souveraineté et de non-ingérence constituent une entrave à la mise en œuvre efficace des droits humains.
Ainsi l’État souverain ne peut pas à l'abri des regards extérieurs assurer une bonne protection des droits humains.
Elle prouve en second lieux que pour assurer une meilleure protection des droits humains, il faut nécessairement limiter la souveraineté des États; c'est ce qui justifie les ingérences démocratiques et humanitaires.
Elle mets enfin en exergue les risques que les interventions illégales, inopportunes et mal encadrées peuvent induire pour l’État souverain, la paix et la sécurité internationale.
Doctorant en Droit Public( Spécialité droit international) et juriste d'administration, Solim ALEKA se spécialise en Droit international pénal, droit international des droits de l'homme, droit des réfugiés et en sécurité collective et maintien de la paix.
Fiche technique