Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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Mis en hibernation depuis plus d'un quart de siècle, le constitutionnalisme africain retrouve ses lettres de noblesse dès les années 1990.
Non seulement le multipartisme a été restauré avec à la clé des élections disputées ou concurrentielles, mais encore des digues ont été érigées en vue de mettre fin au totalitarisme présidentiel.
Dans ce sens, le poste de Premier ministre à tendance parlementaire a été restauré ou institué et le Parlement s’est vu renforcé dans sa fonction de contrôle de l’action gouvernementale.
Seulement, plus de deux décennies de renouveau constitutionnel en Afrique, force est de constater que le Premier ministre et le Parlement n'ont pas pu constituer un véritable contrepoids aux pouvoirs présidentiels.
D’ailleurs, le bicéphalisme de l’exécutif a été à l’origine des conflits au sommet de l'Etat.
En conséquence, l’option pour un exécutif monocéphale comme en régime présidentiel semble en constituer un remède.
Mais les risques d’une dérive présidentielle, redoutée en régime présidentiel, invitent à renforcer les organes de contrepouvoir en limitant notamment l’intervention du pouvoir politique dans la désignation des membres de ceux-ci.
Tikonimbé Koupokpa est né le 31 décembre 1980 à Bassar (Togo).
EN 2006, il obtient son Diplôme d’Etudes Approfondies et en 2011, il soutient sa thèse de Doctorat à Gand.
Depuis 2012, il est recruté en qualité d’Enseignant-chercheur à la Faculté de droit de l’Université de Lomé où il a été Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherches (ATER).
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