Impact des variants génétiques du gène IL18 sur les fausses couches
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Cette étude montre que toutes Les populations nord-africaines actuelles urbaines et rurales ne sont pas génétiquement distinctes des Berbères mais elles sont distantes des populations arabes du Proche-Orient.
Cette observation montre que, malgré les grandes invasions arabes aux 7ème et 11ème siècles, la contribution des Arabes (provenant de la Péninsule arabe) dans le pool génétique des Nord-Africains était probablement faible.
En outre, Les Espagnols sont très proches des Basques et des Berbères, ce qui indique que la majeur partie du pool génique ibérique provenait probablement des Berbères nord-Africains mais avant l’invasion arabe de l’Espagne en 8ème siècle.
Contrairement aux populations méditerranéennes, les Grecs ne présentent pas un profil HLA typiquement méditerranéen.
Ils montrent une étroite parenté avec les Subsahariens, ce qui suggère qu’une partie du pool génique grec provienne probablement des Sahariens pendant la période Pharaonique.
Enfin, Les populations méditerranéennes, excepté les Grecs, présentent une origine commune très ancienne dans l’histoire humaine.
L’origine la plus probable est saharienne.
Hajjej abdelhafidh, docteur en immunogénétique, enseignant etchercheur au centre national de transfusion sanguine (CNTS).
Ilest spécialisé dans l’anthropologie génétique des populationshumaines.
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