Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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Par la loi N°96-62 le législateur tunisien a créé la fonction sécurité dans l’entreprise en imposant la nomination d’un «responsable de la sécurité».
Celui-ci s’est vu assigné la mission d’assister l’employeur à tracer la politique de la sécurité et de contribuer à l’amélioration des conditions de travail.
Après une quinzaine d’années, certains aspects de cette législation restent inappliqués par les chefs d’entreprises.
En plus, un constat commun fait ressortir des difficultés d’action ressenties par le responsable de la sécurité lui même.
Ce travail essaye de montrer que les conditions légales de création et de fonctionnement du poste de responsable de sécurité ont contribué à fragiliser la position de celui-ci au sein de l’entreprise.
A commencer par les critères de son recrutement, en passant par sa rémunération arrivant à la nature de son contrat de travail.
Une fois membre du personnel de l’entreprise, il lui reste à faire valoir bon nombre de compétences et capacités personnelles afin d’avoir l’oreille attentive de son employeur et d’installer une collaboration d’égal à égal avec ses collègues.
Ceci, dans un chevauchement de missions rarement en sa faveur.
Diplômée, de l'Institut Supérieur de Gestion de Tunis dans la spécialité "gestion des ressources humaines".
Titulaire d'un mastère en "droit de l'entreprise" délivré par la faculté des sciences juridiques politiques et sociales de Tunis.
Occupe actuellement le poste de sous-directeur de la formation à l'Institut de Santé et de Sécurité au Travail.
Fiche technique