Impact des variants génétiques du gène IL18 sur les fausses couches
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L'évaluation génétique dans un contexte animal revêt une importance capitale dans la mesure où elle permet de considérer tous les individus de la population.
Toutefois, l'adoption de méthodes plus fiables telle que la méthode du maximum de vraisemblance restreinte (REML) via l'algorithme de la maximisation de l'espérance (EM) serait contraignante si l'on déciderait d'incorporer la dominance dans le modèle d'analyse une fois celui-ci a été défini dans un contexte animal.
La source de cette contrainte reste la taille du système des équations du modèle mixte (EMM) que l'on aura à résoudre, que se soit pour obtenir les meilleurs prédicteurs linéaires non biaisés (BLUP) que pour avoir des estimations des composantes de la variance REML-EM.
L'évaluation de la dominance devient pourtant, et à fortiori, de plus en plus incontournable si on considère les développements que les nouvelles technologies de reproduction (embryo-division, embryo-transfert, le clonage …etc.) ont connus ces dernières années.
Ces techniques ont en effet augmenté (et continuent d'augmenter) les fréquences et la taille des familles sources d'informations sur les relations de dominance (pleins frères, entre autre).
Abdellah CHALH, Docteur en Biologie de l'Université de Tunis El Manar, titulaire également du titre de Docteur de Spécialité en génétique de ladite Université.
Actuellement Enseignant Chercheur de biostatistique et bio-mathématiques à la Faculté des Sciences de Tunis et membre du comité de lecture de plusieurs journaux scientifiques.
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