Les endoparasites de Mytilus galloprovincialis (Mollusque, Bivalve)
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La glande thyroïde du dromadaire présente des variations morphométriques et endocriniennes en fonction de l’âge, du sexe et de la saison.
Elles permettent une adaptation au stade physiologique (croissance, puberté) et aux difficiles conditions des zones désertiques.
Cette adaptation, comme d’ailleurs chez l'homme, est limitée par des contraintes pathologiques notamment le goitre (maladie endocrinienne la plus répandue dans le monde chez l’homme).
En effet, le goitre colloïde semble courant chez le dromadaire dans le sud tunisien.
Cette pathologie est caractérisée par des modifications histopathologiques des follicules thyroïdiens qui expliquent la diminution de la concentration sérique des hormones thyroïdiennes iodées.
Sa physiopathologie est complexe et sa constitution est favorisée par des facteurs goitrogènes.
Ces facteurs sont, essentiellement mais non exclusivement, représentés par la carence en iode dans le sud tunisien très probablement en relation avec un excès en fluor.
Enfin, il faut signaler que les signes cliniques sont rares chez les dromadaires goitreux mais cette pathologie peut avoir des effets indirects sur la production et la reproduction du dromadaire.
Né à Deguache (Gouvernorat de Tozeur, sud tunisien), Docteur vétérinaire et Docteur en sciences biologiques.
En 2002, il a intégré le service d’Histologie et d'Anatomie Pathologique (École Nationale de Médecine Vétérinaire de Sidi Thabet, Tunisie) comme enseignant-chercheur.
Depuis, il a conduit plusieurs travaux en particulier sur le dromadaire.
Fiche technique