L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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On présente à travers ce travail, la conception de la mort blanche comme une nouvelle crise socio-morale dans les sociétés modernes.
La mort blanche ne peut être étudié uniquement dans une perspective de santé publique ou psychologique, mais on serait l’étudier comme un concept sociologique, c’est-à- dire comme un fait social d’une ampleur considérable qui mérite notre attention.
Ce phénomène n’a cessé d’augmenter, à la suite des profondes mutations socio-économiques que vivent les sociétés modernes et les transformations accompagnants le processus d’affirmation du soi et l’intégration au sein de la société.
«La personne qui vit et s’affirme sainement, se retrouve en bonne situation morale, de même ses relations s’épanouissent, ainsi, elle sent une vie normale, avec une forte intégration au sein de la société, mais quand elle ne vit, ni s’affirme sainement, elle se retrouve à une terrible situation morale.
De plus, sa personnalité se détériore, et elle sent une vie compliquée, avec une grande marginalisation, d'ou l'idée de la mort blanche».
Naima Fekih, socio-démographe et membre de l’unité de Recherche «Transmissions, Transition et Mobilité» à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis.
Assistante sociale à la direction régionale des affaires sociales à Kebilli.
Membre du comité de suivi du projet "Joud Nefzaoua ", lancé par l'organisation "Handicap International".
Fiche technique