La cohabitation autochtones-migrants à l’Est du Cameroun
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Cette recherche se propose d’étudier le mariage soussien en tant que manifestation spatiale, cérémonielle et rituelle.
L’aspect pluridimensionnel de cette coutume, nous a orienté vers une approche pluridisciplinaire où se combinent des instruments théoriques, méthodologiques et techniques d’investigation puisés dans les théories anthropologique, sémiologique et d’aménagement spatial. À partir d’un corpus de photographies de cérémonie de mariage soussien collectées auprès de la famille GNABA, nous avons exploré les pratiques performatives qui mettent en scène le rite, pérennisent les gestes, les performances et rendent visibles signes et symboles d’une identité régionale.
C’est un travail de décryptage et de décodage de ce que le cérémonial véhicule comme expressions corporelles, spatiales et scénographiques. À cette approche sémiologique du rituel photographié fut associée une analyse de contenu d’entretiens avec les mariés et les personnes ressources afin d’illustrer l’histoire racontée qui nous a permis de mieux comprendre la dimension anthropologique de ce fait culturel et les différentes mutations qu’il a subies sous les coups de boutoir d’une modernité rampante.
Héla GNABA, enseignante chercheuse, doctorat en science et technologie du design de l'école supérieure des sciences et technologies du design La Manouba, mastère en esthétiques et pratiques des arts visuels : arts de spectacle de l'école supérieur des beaux arts de Sousse, architecte d'intérieur de l'école supérieur des beaux arts de Tunis.
Fiche technique