La Nouvelle Héloïse dans la Correspondance de Jean-Jacques Rousseau
Etude génétique (1750-1761)
En décryptant les secrets d’une œuvre ou en suivant les métamorphoses d’une thématique profuse, on pénètre dans les plus intimes d’une création.
On suit ses mécanismes intérieurs et on tente d’éclairer ses aspects et ses déguisements, ses visées et ses instinctifs afin de présenter le croquis de ses mouvements.
C’est pourquoi, malgré la multiplicité des études consacrées aux ouvrages de Jean-Jacques Rousseau, pénétrer dans son « atelier d’écriture » est considéré de nos jours un pari fort remarquable.
Et même si l’étude des correspondances est loin d’être une démarche entièrement neuve, ayant préoccupée depuis longtemps non seulement les critiques littéraires, mais également les collectionneurs, les archivistes, les biographes et les philologues, le fait de l’analyser de manière génétique lui accorde une nouvelle importance remarquable.
Peut-on vraiment dévoiler le « processus d’une création » à travers une correspondance d’écrivain ? Est-ce que la correspondance de Jean-Jacques Rousseau n’est qu’une simple « autobiographie d’écrivain » ou bien un autre « sujet d’escorte » de ses œuvres, un palimpseste « troublant » où s’avorte « la réalité » ?
Directeur Général du Bureau d'ingénierie de la formation et d'appui à la qualité (BIFAQ), Doctorante en littérature Turque à Karadeniz Teknik Üniversitesi, Doctorante en littérature française du XVIIIe siècle à l'université de Sousse et se spécialise en critique génétique, étude des correspondances des écrivains et leurs manuscrits.
Fiche technique
- Auteur
- MEÏSSA DHOUIBI
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2018
- Pages
- 192