Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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La Tunisie a entamé depuis 1986 un plan d’ajustement structurel qui comprend en particulier une dévaluation significative du Dinar tunisien de plus de 10% afin de rétablir les principaux équilibres de l’économie et donc de résoudre les problèmes majeurs auxquels s’est exposé le pays (graves déséquilibres de la balance des paiements et des finances publiques, un niveau de chômage alarmant, une inflation galopante et un endettement malsain).
Toutefois, et après une longue période de mise en œuvre de ce plan, les résultats enregistrés sont médiocres voir alarmants et inquiétants à plus d’un titre: la dévaluation ponctuelle s’est transformée en une dévaluation glissante et continue, le déficit commercial a repris un dérapage non connu auparavant, le recours à l’endettement extérieur s’est amplifié, le chômage s’est aggravé, le déficit budgétaire s’est accentué.
Bref, l’économie tunisienne a éprouvé des difficultés qui sont plus aiguës que celles connues avant l’ajustement de 1986, ce qui met en cause la théorie de l’ajustement et ses prolongations.
Docteur en sciences économiques de l'université de Paris I Panthéon-Sorbonne avec la mention très honorable depuis 1993.
Il a enseigné la Macro-économie à l'université de Paris I et de Rouen.
Actuellement il est chercheur au CEREDICREC à Sousse-Tunisie.
Il travail sur la finance islamique et le rôle de l'Etat dans l'économie.
Fiche technique