L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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La question alimentaire ne cesse de nourrir angoisses et controverses.
Le nombre d’êtres humains souffrant de la faim a dépassé le milliard en 2009, ce qui est intolérable, même s’il redescend lentement depuis.
De nos jours, il ne s’agit plus de spéculer sur l’accroissement démographique, dès lors qu’il est pratiquement admis que la Terre atteindra au cours de ce siècle un maximum de 10 milliards d’habitants.
La question fondamentale est de savoir comment assurer une alimentation décente à l’ensemble de cette population, sur la base de ressources certes globalement limitées, mais surtout très inégalement réparties.
La crise actuelle des systèmes agraires à l’échelle du monde est la rançon de plusieurs siècles d’irresponsabilité collective.
Au latifundisme colonial a succédé un système insolite dont la logique est celle du capitalisme financier, avec pour stratégie le « hors sol planétaire ».
Quelle place reste-t-il pour d’authentiques agricultures paysannes dans un tel contexte ? La reconnaissance tardive des vertus de celles-ci ne répondrait-elle pas au souci d’assurer la reproduction au moindre coût d’une force de travail « flexible » pour des tâches ultra-parcellisées?
Spécialiste en Histoire économique et sociale, Ibrahim Muhammed Saadaoui a publié plusieurs études sur la Régence de Tunis et le monde ottoman.
En plus des travaux sur le contact entre Capitalisme et Sociétés traditionnelles.
Il a coordonné des ouvrages collectifs.
Il est directeur d’une revue multidisciplinaire et président de TMA for HSES.
Fiche technique