Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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Sur la côte du Sahel tunisien,les dépôts littoraux pléistocènes sont organisés en trois formations marines distinctes : Douira, Réjiche et Chebba définies par Paskoff et Sanlaville (1976) et redéfinies ultérieurement par Mahmoudi (1988) en unités lithostratigraphiques Douira, Khniss et Rejiche.
Cependant, il n’a pas toujours été aisé de préciser la chronostratigraphie, la répartition géographique, et le rapport tectonique/eustatisme des dépôts littoraux pléistocènes.
La présente étude se propose d’établir des subdivisions chronostratigraphiques régionales en s’appuyant sur la méthode de datation par luminescence IRSL.
Les résultats obtenus pour l’ensemble des dépôts lagunaires, marins et dunaires du Sahel, du Cap Bon oriental et du Sud-Est tunisien s’échelonnent entre 327 et 74 ka.
Ils démontrent ainsi que les dépôts littoraux pléistocènes de Tunisie s’intègrent dans un cadre chronostratigraphique assez large qui couvre le Pléistocène moyen à supérieur (MIS 9 à MIS 4).
A la lumière des résultats obtenus, un nouveau schéma chronostratigraphique de référence pour l’ensemble des dépôts littoraux de l’Est tunisien est proposé.
J’ai entamé mon parcours professionnel en tant qu’enseignante vacataire à la Faculté des Sciences de Bizerte en Tunisie.Après un an,j’ai regagné l’Ecole Supérieure Polytechnique Privée de Tunis où je suis actuellement coordinatrice pédagogique et enseignante tout en continuant mes travaux de recherches sur les dépôts Quaternaires marins de Tunisie.
Fiche technique