L’impact du numérique sur les CDI et bibliothèques pendant la Covid-19
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Cette étude est destinée à identifier les facteurs susceptibles d’expliquer la non-utilisation de la contraception moderne chez les femmes mariées à Djibouti.
Elle s’inscrit dans l’optique de soutenir les structures chargées de promouvoir la PF qui est l’une des mesures adéquates et efficaces en vue d’améliorer l’état de santé de la mère et de l’enfant.
Exhaustivement orientée à apprécier le bien-fondé de la non utilisation des méthodes contraceptives, l’étude utilise les données de l'enquête EDSF/PAPFAM II réalisée à Djibouti en 2012.
Elle laisse entrevoir que les femmes non-instruites, résidant en milieu rural et ayant un lien familial avec leurs conjoints sont relativement moins utilisatrices de la contraception moderne au niveau national.
Faiblement exposées aux médias et appartenant à des ménages détenant un niveau de vie très bas, leurs conjoints qui sont sans niveau d'instruction n’exercent aucune emploi.
Du point de vue d’analyse de la non-utilisation d’une méthode contraceptive moderne le faible intérêt de discuter de la PF en couple, les intentions de ne pas utiliser la contraception ou de désirer encore le nombre d’enfant se sont avérées démonstrativement déterminantes.
FOUAD HOCH SOULDAN Démographe diplômé de l’Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD-Yaoundé), est chargé du traitement et l'analyse des données socio-démographiques à la Direction de la Statistique et des Études Démographiques (DISED-Djibouti).
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