Compétences langagières et parcours personnels
Le cas des Cap-Verdiens de l'archipel et de la diaspora
État insulaire situé au large des côtes sénégalo-mauritaniennes, le Cap-Vert a été peuplé à partir de la fin du 15e siècle de colons européens et d’esclaves africains.
Il a hérité de cette histoire, une situation diglossique où le portugais est la langue officielle alors que le créole, aujourd’hui dénommé « langue cap-verdienne », – né des contacts linguistiques luso-africains – est le véhicule de l’expression quotidienne.
L’histoire de la société cap-verdienne plonge aussi ses racines dans celle de l’émigration et de la mobilité nationale et internationale des îliens.
À partir d’enquêtes menées au Cap-Vert et en France, sont étudiées les différences de compétences langagières entre des Cap-Verdiens ayant acquis leur(s) langue(s) dans chacun des pays liés à leurs itinéraires migratoires.
L’analyse s’appuie essentiellement sur leurs parcours personnels et accorde une attention particulière aux formes de bilinguisme des uns et des autres.
Les observations, qui portent a priori sur le créole, le portugais et le français, prennent en compte des productions orales spontanées et provoquées et des productions écrites, car elles sont révélatrices de la compétence orale.
Daniel da Cruz Évora est né à Dakar en 1971 de parents cap-verdiens.
Après y avoir fait ses études primaires et secondaires, il effectue son parcours universitaire en France, Saint-Étienne et Orléans.
Docteur de l'université d'Orléans, en Sciences du langage-Linguistique, il est actuellement professeur à l'université du Cap-Vert, Études françaises.
Fiche technique
- Auteur
- DANIEL DA CRUZ ÉVORA
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2016
- Pages
- 368
- Pays
- Cap-Vert