Impact des variants génétiques du gène IL18 sur les fausses couches
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D’importantes variations climatiques et environnementales sont survenus au Sahara depuis sa mise en place initiale au Pliocène avec des conséquences sur la répartition et la structuration géographique des espèces inféodées à ces milieux à l’exemple des rongeurs du genre Gerbillus.
Quatre sous-genres (Gerbillus ss, Hendecapleura, Dipodillus et éventuellement Monodia) sont mis en évidence (via la phylogénie) et l’étude des spécimens basée sur la taxonomie intégrative a permis l’identification de même que la caractérisation de nouvelles espèces, de complexes d’espèces jumelles mais aussi de taxons synonymes.
Il semblerait alors que l’origine de la diversification des gerbilles coïncide avec la mise en place du Sahara au pliocène (3,06 et 4,78Ma) tandis que la diversification des différentes lignées serait reliée à l’alternance des phases arides/humides au début du Pléistocène.
Ces phases auraient même laissé lors du dernier maximum glaciaire des empreintes sur quelques-unes des espèces étudiées en phylogéographie.
Ce travail s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à la biologie évolutive et à ses sous-disciplines mais aussi plus largement à tous les curieux de "nos petites bêtes".
Arame NDIAYE, ingénieur de recherche en cytogénétique à l'hôpital Aristide Le Dantec (HALD) et Docteur ès Sciences spécialité Génétique des populations de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).
Elle a effectué sa thèse au sein de l'UMR 022 (CBGP) de l'IRD en collaboration avec l'UCAD où elle est actuellement Assistante vacataire.
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