Droits de la défense et détention préventive en Afrique : Cas du Togo
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Dans le cadre de l’exploitation des ressources pétrolières, il est souvent noté une négligence face aux droits de l’homme.
Cependant, l’abstraction qui caractérise les droits de l’homme fait que le lien entre activités pétrolières et droits humains ne saute pas aux yeux.
L’objectif principal de cet essai est d’abord de contribuer à mettre en exergue ce lien, ensuite de voir quelle peut être la place des Institutions Nationales des Droits de l’Homme (INDH) dans l’exigence de respect des droits humains.
Il en ressort que, pour assurer leur protection, organe ne peut être mieux placé que les INDH.
En effet, grâce aux Principes de Paris qui les encadrent, les INDH sont capables de se tenir à équidistance de la société civile et de l’administration.
Mais pour jouer ce rôle clé, des mesures spécifiques doivent être prises.
A ce titre, le modèle sénégalais pourrait être reproduit à l’échelle africaine et même au-delà.
En créant un Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans le Secteur Extractif, le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH), institue un cadre multi-acteur qui participera à coup sûr à la pacification de cet espace par nature conflictogène.
M.
Thaddée Adiouma Seck est juriste spécialisé en gouvernance des activités extractives.
Il est consultant au Comité Sénégalais des Droits de l'Homme (CSDH) où il participe à l'animation de l'Observatoire National pour le Respect des Droits Humains dans le Secteur Extractif (ONRDH-SE).
Il prépare actuellement une thèse en droit extractif.
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