Analyse diachronique de la vulnérabilité aux risques d’inondation
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Oued Medjerda constitue une des principales ressources en eau du Nord-Est algérien.
Cependant, il est soumis à une pollution anthropique anarchique et naturelle.
Le bassin de l’Oued Medjerda couvre une superficie de 1411 km2 et alimente le barrage d’Aïn Dalia (Wilaya de Souk-Ahras).
Ce dernier approvisionne en eau plusieurs agglomérations du NE algérien.
Ledit bassin reçoit les rejets urbains et industriels qui sont utilisés entre autres à l’irrigation de quelques périmètres agricoles.
Par sa géomorphologie, son climat semi-aride à tempéré, sa vocation agricole et par la présence de plusieurs industries, la région d’étude est soumise à un degré de vulnérabilité assez important, encouragé par les rejets des eaux usées (domestiques, industrielles et d’irrigations).
Dès lors, ces facteurs exposent les eaux superficielles à une pollution sévère.
Dans le but de connaître la qualité des eaux de surface, deux séries d’échantillonnages ont été réalisées sur deux années d’observations.
Les outils de traitement de données tels que: les diagrammes de Pourbaix, l’ACP, etc., nous ont permis de suivre l’évolution spatio-temporelle des paramètres physico-chimiques des eaux.
Imen MAROK-GUASMI, titulaire d’un doctorat, enseigne les sciences de l’eau à l’Université Abou Bekr Belkaïd-Tlemcen.
Elle travaille principalement sur la gestion des ressources hydriques et l’environnement.
Parallèlement à ces activités, elle s’intéresse aux questions que pose le développement durable.
Fiche technique