La cohabitation autochtones-migrants à l’Est du Cameroun
- Nouveau
Le système anthroponymique algérien (patronymes, prénoms, surnoms, sobriquets, etc.) se décline actuellement sous la forme d’aboutissants, issus de nombreuses opérations de dénomination/redénomination, eu égard aux différents repositionnements géopolitiques qui ont largement affecté la région du Maghreb.
Les anthroponymes sont autant d’indicateurs sur les modes de ré/structurations onomastiques des personnes et des communautés, des groupes et des lignages, qui ont profondément renouvelé le stock lexical des noms locaux.
Si l’émergence du patronyme (loi sur l’Etat civil de 1882) comme nouvelle catégorie dans le système de nomination traditionnel algérien et/ou maghrébin a bouleversé le mode de représentation onomastique, ce sont surtout les problèmes de transcription et/ou de translittération qui donnent une visibilité institutionnelle, un tant soit peu , « déréglée » du système nominatif algérien actuel en raison des problèmes de transcription qui affectent sérieusement le fonctionnement des institutions nationales telles que l’Etat civil.
RIGHI CHAKIB ELIASEnseignant permanent en sciences du langage à l’université de Béchar (Algérie).
Membre fondateur de la société Algérienne d’Onomastique, et chercheur au centre national de recherches en Anthropologie sociale et culturelle.
Ses recherches portent sur l’histoire de l’état civil, l’Anthroponymie, la Toponymie et l’Ethnonymie.
Fiche technique