Réédifier le patrimoine bâti vétuste en Algérie- cas du centre d'Oran
Etant à l’origine étroitement lié à la sphère familiale, le patrimoine est devenu l’héritage commun d'une nation, voire de l’humanité.
La conservation intégrale des édifices du passé fut retenue à partir des années 60.
Aussi, en perspective de conservation du patrimoine bâti, les législations internationales ne se sont pas limitées à accorder dans un tissu urbain ancien, une place à l’existant et à fixer les modalités de sa conservation.
Elles ont eu pour autre objet, l’intégration de l’architecture contemporaine dans ces tissus, faisant partie intégrante de la conservation du patrimoine bâti.
On se propose de poser la question de la réédification du patrimoine bâti vétuste, en Algérie, notamment à Oran, la deuxième ville du pays.
Son centre-ville est composé d’immeubles de style néo-classique, puis moderne à partir de 1940.
Aujourd’hui, ce centre vieillit mal et dans ses quartiers, le patrimoine bâti vétuste subit un recyclage, au prix de démolitions totales.
Nous vous proposons l’examen de la réglementation en vigueur et le rapport des acteurs administratifs et civils avec cette réglementation ainsi que l’analyse de la réédification du patrimoine bâti vétuste.
Architecte, Maitre de Conférences en patrimoine, Fatima MAZOUZ est enseignante au département d’Architecture de l’Université des Sciences et de la Technologie d’Oran, après avoir exercé à la direction de l’Urbanisme puis en qualité de consultante avec le Centre d’Études « URBOR».
Ses recherches portent sur l’évolution du patrimoine bâti en Algérie.
Fiche technique
- Auteur
- FATIMA MAZOUZ
- Langue
- Français
- Éditeur
- Éditions universitaires européennes
- Année
- 2019
- Pages
- 156
- Pays
- Algérie