Les endoparasites de Mytilus galloprovincialis (Mollusque, Bivalve)
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L’étude porte l’action du plomb au niveau cérébral, chez les rats Wistar, selon des approches : phénotypique, comportementale et immunohistochimique.
Les animaux d’expérience mâles et femelles reçoivent en permanence de l’acétate de plomb à la dose de 250mg/l et 500mg/l dilué dans l’eau distillée pendant 90 jours ; les témoins reçoivent uniquement de l’eau distillée.
Sur le plan phénotypique il est constaté que le plomb provoque une exophtalmie, une diminution du tonus musculaire, du poids corporel et de la prise d’eau.
Cette intoxication provoque une diminution très significative dans le comportement d’exploration (activité locomotrice) et dans les comportements stéréotypés (toilettage, reniflement et morsure).
Les expériences de stress : nage forcée et le passage des deux compartiments (obscurité –lumière), ont permis d’observer l’effet stressant chez les rats, ce qui est en faveur de l’implication des systèmes de transmission sérotoninergique.
Une étude immunohistochimique par marquage anti-GFAP a été réalisée.
Les résultats ont montré une augmentation du volume des astrocytes et une altération des structures nerveuses du cortex du cervelet et du corps calleux.
Biologiste, après des études de Psychophysiologie sensorielle, l’auteur a réalisé des travaux en Neurobiochimie sur la pollution de l'environnement par le plomb et ses conséquences sur le système nerveux.
Actuellement,elle est enseignante chercheur à l’université d’Oran1 et membre d’une l’équipe de recherche en Hygiène et Contrôle Microbiologique.
Fiche technique