Le fils de Hanna Ngale
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Le fils de Hanna Ngale


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Trois ans après sa naissance, Bimo sera enlevé par une inconnue, Hanna Ngale.

Sous la bannière de cette étrangère et durant seize ans, extirpé de son environnement culturel d'origine, l'infortuné sera soumis à un endoctrinement alliant à la fois xénophobie et sournoiserie.

Par voie de conséquence, il sera au fil du temps confiné dans le répertoire "d'enfant pas comme les autres" et sa vie n'aura d'égale que celle d'un paria.
Format : Papier

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Quantité
Disponible


Fiche technique

Auteur
PAUL VINCENT NLEPE MBAMA
Éditeur
L'Harmattan
Année
2015
Pages
98
Pays
Cameroun Cameroun
Rated 5.00 on the scale 1 - 5 based on 2 customer reviews

Appelons-le "Le fils de Hanna Ngale"

Paul Vincent NLEPE MBAMA, Le fils de Hanna Ngalé. Paris, L’Harmattan, Lettres camerounaises, 2015, 92 pages.<br /> <br /> <br /> <br /> N’ayant connu que pour unique parent dame Hanna, Bimo est élevé selon des préceptes stricts défendant des valeurs quelques fois misanthropiques. Enfant de son état, tout lui paraît normal jusqu’au jour où clouée dans un lit d’hôpital, sa mère ne peut plus assurer ce rôle d’éducateur. Cette absence dans la vie quotidienne de l’enfant va désormais lui donner libre choix dans ses convictions. Sa mère dans un premier temps se contentera de l’attention et compassion que lui porte son fils en lui tenant compagnie au chevet de son lit pendant ses moments de faiblesses. Cette attention ne dure pas très longtemps parce qu’à l’entame de ses années d’adolescence, le petit commence à réclamer un peu plus d’épanouissement. Réclamation qui l’amène à se lasser de la routine ; l’exécution des tâches sociables en faveur de sa mère sans issue positive. Il prend donc petit à petit le recul jusqu’à ce qu’il se retrouve seul dans la rue loin des siens. Cette découverte de la vie loin de sa mère, bien que parsemée de grosses embûches, lui permettent de se créer une personnalité opposée à l’éducation reçue depuis son bas-âge. Il fait la rencontre de Barbara dont il tombe amoureux. Un jour, il la ramène chez eux pour lui présenter à sa mère très hostile aux étrangers. C’est là que sa dulcinée lui révèle qu'elle attend déjà un bébé et subit de ce fait de fortes pressions familiales. Comme ci cela ne suffit pas, sa mère lui révèle, le même soir avant de rendre l’âme qu’elle n’est pas sa génitrice. A l’issue de tous ses malheurs, il se rend dans la famille de Barbara avec l’intention de l’aider à régler ses différends. Une fois arrivé, Bimo découvre qu’un lien de parenté le lie à Barbara. Il est dans sa véritable famille. Leur relation prend donc un sérieux coup. Considérée comme incestueuse, ils seront soumis à plusieurs des rites de purifications initiées par un parent pour les libérer du mauvais sort. Comment Bimo est-il reçu par sa véritable famille lorsqu’il est reconnu ? Comment se déroulent les rites de purification? Ces interrogations constituent le dénouement d’un savant mélange de mélancolie, d’ironie et de comédie narrative.<br /> Loin d’un récit imaginaire, ce texte soulève plusieurs thèmes psychologiques dont l’éducation monoparentale est le nœud. L’auteur décrit subtilement la croissance et les crises comportementales de l’enfant jusqu’à l’adolescence. L’impact entre une éducation reçue et l’auto découverte des réalités. Par ailleurs, il met un accent sur la culture et par ricochet sur les coutumes ancestrales propres au continent africain, Tous ces thèmes savamment évoqués sont tapis dans un discours limpide, un style tantôt clair tantôt imagé, bien précis, concis et dûment travaillé. Un travail dont la meilleure recompense serait de s’offrir une lecture de "Le fils de Hanna Ngale".<br />

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encouragements

ce livre est à saluer. Paul Vincent nlepe mbama à 25 ans seulement a vraiment vaincu la mort, en choisissant un thème qui fait l'actualité même des peuples bantou. en Afrique, chez les peuples bantou notamment le lien de sang est à préserver. il reste le seul et unique élément d'identification de la lignée humaine.

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