

Ricardo Rangel, journaliste et photographe, aujourd’hui âgé de 80 ans, est l’un des symboles vivant de la génération qui, dans les années 40 et le début des années 50, a mené dans la ville de Lourenço Marques, les premières manifestations et dénonciations contre la situation coloniale.
Dans ses photographies, la relation de servitude à l’œuvre est toujours présente : le jeune berger marqué à la tête comme s’il s’agissait de bétail, les porteurs nègres sur les quais ou encore traversant la rue des blancs.
Portraitiste de la colonisation, Ricardo est parti à la recherche de ce qui est la transgression de la société coloniale, la mettant à nu dans les photos de la rue Araújo.
Citoyen interventionniste, continuant à utiliser la photographie comme élément fondamental, il crée le Centre de Formation Photographique, qui en une vingtaine d’années est devenu le grand centre d’archives de l’histoire photographique du pays et a généré de nouvelles et solides générations de photographes, qui sont autant de regards neufs sur le Mozambique.
Langues : Portugais, sous-titres Français, Anglais.
Lire la suite
Fiche technique