Philippe Bordas, un photographe à poings nus
LE FILM de Franck Landron s’attache à cerner la personnalité unique du Baron noir de la photographie.
À l’époque où Philippe Bordas gagne autour des anneaux cyclistes le surnom de « Baron noir », alors qu’il est chroniqueur de ce sport au journal "L’Équipe", tout est déjà chez lui une histoire de style "style de vie, style d’écriture, style sur le vélo" et d’engagement dans une histoire (celle du vélo, celle des hommes qui le font, celle de la société qui s’y mire...).
Quand il se lance au début des années 1990 dans une aventure africaine et dans une route commune avec des boxeurs et lutteurs du continent, en même temps que dans le compte rendu du monde par le prisme de la photographie (sans abandonner l’écriture) cette exigence du juste regard et de la beauté, de l’épopée à dire, persiste et Philippe Bordas signe.
C’est entre autre le livre L’Afrique à poings nus et le Prix Nadar qui s’ensuit en 2004.
Suivent des séries sur Fréderic Bruly Bouabré, artiste ivoirien inventeur d’un alphabet (l’écriture, toujours) ou les chasseurs du Mali, travail exposé aux Rencontres de la photographie africaine de Bamako en 2011.
Langues : Français, sous-titres anglais.
LE LIVRE "Les épopées de Bordas", texte de Roger Pierre Turine
13,9 x 18,5 cm - 32 pages