Filmer chez soi, filmer chez l’autre
Lieux de l'altérité dans des films tunisiens
«Si l’on nous demandait le bienfait le plus précieux de la maison, nous dirions: la maison abrite la rêverie, la maison protège le rêveur, la maison nous permet de rêver en paix» (Gaston Bachelard in La poétique de l’espace, Paris, 1957) Un peu comme au cinéma…le rôle et la signification de la maison, de l’habiter.
C’est une boîte à rêves, une boîte à songes dans laquelle on se livre, on se délivre et on se donne.
Qu’en est-il de la rêverie issue de cet espace de rêverie? Le cinéma, espace des fantasmes décore l’endroit du rêve.
Le sien et celui de l’autre.
Son intimité et sa perception intime de l’altérité.
Comment des réalisateurs comme Nouri Bouzid et Ridha Béhi vont il nous filmer ces espaces? Comment vont-ils capturer l’intimité de leurs chez-soi et enregistrer celles des lieux de l’Autre? En somme, comment le cinéma tunisien définit-il ses lieux et ceux de son altérité?
Après des études en architecture d'intérieur et une année de projets individuels, c'est vers le cinéma que se tourna Yosr Bouzghaya Friaa.
Conjuguant ainsi les domaines de compétences qui l'attirent, elle aborde un mémoire puis une thèse, dans l'analyse des espaces au cinéma sous un point de vue sociologique.
Fiche technique
- Auteur
- YOSR BOUZGHAYA FRIAA
- Langue
- Français
- Marque
- Omniscriptum
- Année
- 2019
- Pages
- 156
- Pays
- Tunisie