La collection Afrique secrète propose une plongée dans les recoins inexplorés du continent africain, à la découverte de traditions ancestrales surprenantes et cependant contemporaines, à la rencontre de peuplades authentiques et peu connues.
Les œuvres présentées sont le travail d’Alain Baptizet, réalisateur mais aussi spéléologue, conférencier, écrivain...
Après 25 films réalisés sous terre, le cinéaste continua son aventure, caméra au poing, dans les savanes du Cameroun et de l'Afrique Centrale...
Passionné d'images insolites et d'ethnologie "façon Jean Rouch", Alain Baptizet partage sur place, avec tout le temps nécessaire, le quotidien des personnes filmées, en les respectant et en gagnant leur amitié...
Les Chasseurs de pythons d’Alain Baptizet (26 minutes)
Réputés pour leurs talents de pisteurs, les G'bayas du Nord Cameroun traquent depuis toujours les pythons, serpents de savane pouvant dépasser sept mètres.
Une de leurs techniques de chasse traditionnelles a recours à un appât humain : le pisteur se fait avaler volontairement une jambe par le reptile afin de l’extirper de son repaire...
Les Sorciers péteurs d’Alain Baptizet (26 minutes)
Il y a 200 ans, les Komas se réfugiaient dans les monts Alantika, au Nord du Cameroun, pour échapper aux guerriers islamiques venus chercher des esclaves.
Aujourd’hui, libres mais restés primitifs, ils continuent à défier leurs anciens oppresseurs en pratiquant ostensiblement ce que la culture de ces derniers réprouve formellement... Grâce à leurs pouvoirs “magiques”, les sorciers péteurs Komas animent des fêtes délirantes qui n’ont d’autre but que de braver les interdits de leurs voisins musulmans et ainsi, de les provoquer...
Les Peuls M'bororos d’Alain Baptizet (28 minutes)
Sans nationalité ni passeport, les peuls M'bororos constituent vraisemblablement l’un des tout derniers peuples libres de notre monde.
Certains groupes, comme les Djafuns, à la frontière du Cameroun et du Nigeria, pratiquent toujours les Saoro, bastonnades rituelles qui marquent le passage des adolescents au statut d’aîné, en leur imposant de prouver leur courage et leur mépris de la douleur.
