AFRICAJARC 2019, une 21ème édition pleine de surprises !
Cette année, Africajarc a offert au public toujours aussi nombreux des découvertes étonnantes et rafraîchissantes.
L’année dernière, pour ses 20 ans, Africajarc avait tapé fort avec une programmation musicale exceptionnelle : Touré Kunda, Seun Kuti, Sona Jobarteh, des stars qui arpentent les scènes du monde entier.
Difficile de faire mieux pour l’édition suivante, alors il a fallu innover et surprendre. Mission accomplie grâce au formidable travail de Jacq-André Nguegan, programmateur musical du festival, qui a déniché de nombreuses pépites sans oublier les têtes d’affiche.
AFRICAJARC Teaser #2 from Mundicore Films on Vimeo.
Commençons par l’artiste tant attendu, le chanteur angolais Bonga. Agé de 78 ans, il n’a pas déçu, il conserve cette fraîcheur et un entrain communicatif pour un concert qui restera parmi les plus dansants du festival.
© Jean-Claude Boyer
Quatre artistes cap-verdiens avaient auparavant ravi le public pour un show en l’honneur de la diva aux pieds nus, Cesaria Evora. Incroyable plateau avec les plus grandes voix du Cap-Vert : Lura, Lucibela, Nancy Vieira et Teofilo Chantre, quelle complicité et quelle magie quand ils reprennent ensemble Sodade de Cesaria Evora.
Le Sénégalais Cheikh Lô a aussi marqué les esprits avec son look et sa voix inimitable pour une belle communion avec le public.
© Jean-Claude Boyer
Venons-en à toutes ces découvertes musicales qui nous ont émerveillés :
Balaphonik Sound System, vainqueur du Tremplin 2018 qui s’est produit seul sur scène avec ses drôles d’instruments : balafon, didgeridoo, loop station, machines, bass synthé et vielle à roue pour un ovni musical de toute beauté.
© Jean-Claude Boyer
La jeunesse des zimbabwéens Mokoomba a électrisé la grande scène du Théâtre de verdure en offrant un cocktail détonnant d’énergie et de créativité.
Côté Scéne du Faubourg, à 18 h, la palme de l’originalité est décernée au groupe nigérien Studio Shap Shap dont le look et la musique nous ont fait voyager loin des bords du Lot direction Niamey.
© Jean-Claude Boyer
Et Africajarc, c‘est aussi du spectacle de déambulation dans les rues et cette année l’Ensemble Nationale de Reggae a remporté tous les suffrages en drainant avec eux une foule importante ravie de pouvoir suivre cette fanfare curieuse et joyeuse.
Côté littérature, nous retenons la présence exceptionnelle des auteurs Aminata Aïdara, Eugène Ebodé et Souleymane Bachir Diagne (à droite sur notre photo en compagnie de Cheikh Lô) qui nous ont ravis par leur érudition et leur simplicité.
© Jean-Claude Boyer
C’est aussi l’occasion de louer la fantastique organisation du festival et de remercier Colin Dupré et Zoé Carlier, les deux seuls salariés et tous les nombreux bénévoles qui chaque année nous surprennent par leur gentillesse, efficacité et enthousiasme. Sans oublier Jean-Claude Boyer qui met son talent de photographe au service du festival.
Africajarc est sans conteste le festival de l’année à ne pas manquer pour tous ceux qui aiment de près ou de loin le continent africain. Et pour tous les autres, c’est l’occasion de découvrir la richesse insoupçonnée des cultures africaines !
Vivement l’année prochaine !!
ZOOM
Compétition courts métrages d'Afrique
Côté cinéma, le jury de la compétition a récompensé les courts-métrages suivants :
Prix du meilleur film : Jebel Banat de Sharine Atif
Mention spéciale : Black Mamba d'Amel Guellaty
Prix du jury jeune : Black Mamba d'Amel Guellaty
Maxime Bonin