Albums / République Démocratique du Congo Tabu Ley Rochereau & l'African Fiesta National (1966-1969) Syllart Productions L'une des plus belles voix de la rumba congolaise.
L’ironie de l’Histoire a voulu que ce soit un de ses enfants qui le remette en lumière. Séducteur invétéré, père non-déclaré d'une bonne cinquantaine d'enfants (!), Tabu Ley Rochereau a en effet refait récemment parlé de lui par le biais d'un de ses fils qu'il n'avait jusqu'ici jamais connu : le rappeur Youssoupha. Un duo et quelques articles dans les journaux plus tard, Tabu Ley a retrouvé une seconde jeunesse auprès d'un auditoire qui n'en avait jamais entendu parler. Un des rois de la scène kinoise des années 1960 Sa carrière débute aux côtés de Grand Kalle (Joseph Kabasele), qui l'invite à l'African Jazz. Une certaine effervescence règne : on y vient danser sur ses tubes (Kelya, Bonbon sucré), on discute indépendance, on soutient Patrice Lumumba. Puis c'est avec son orchestre, l'African Fiesta National, qu'il va élaborer son style musical, insérant dans sa rumba le son inédit de la batterie.
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ZOOM
Le Soum Djoum
Nouveau rythme lancé par Tabu Ley, le Soum Joum est à l'origine d'une nouvelle danse qu'on observait à Kinshasa dans les années 70.
Quelques morceaux comme Mundi et Samba sont caractéristiques de cette musique influencée par la pop et le rythm n'blues.
Si vous ne connaissez pas Tabu Ley Rochereau, nous vous conseillons pour découvrir le CD Africa Fiesta National, réédité en 2012, pour découvrir son style unique.
Romain Dostes