Prix spécial du jury à la Mostar de Venise 2008, Tanit d'or aux Journées cinématographiques de Carthage 2008 et Etalon de Yenenga du Fespaco 2009, Teza fait l'unanimité dans les festivals.

Africavivre s'est empressé de se rendre dans la seule salle de cinéma parisienne qui programme Teza pour tomber sous le charme du personnage central du film.

Anberber, parti de son village pour aller étudier en Allemagne, partage le vent de liberté qui souffle à la chute du Négus. Il revient dans son pays natal pour participer à la reconstruction d’un monde nouveau et déchante devant les pratiques du régime dictatorial et sanguinaire de Mengistu.

Teza est un formidable moment de cinéma qui nous transporte dans la réalité historique de l'Ethiopie à l'heure des grandes illusions révolutionnaires.

L'espoir de lendemains meilleurs est à la hauteur du désenchantement face à un gouvernement se réclamant du marxisme.

Teza fait partie de ses rares films qui nous donnent le sentiment de partager et de comprendre les bouleversements historiques d'un pays à travers le quotidien d'un personnage rattrapé par l'Histoire.

Sans conteste, une performance cinématographique d'autant plus remarquable que comme c'est trop souvent le cas pour les films africains, le réalisateur Haïlé Gérima a connu un véritable parcours du combattant pour mener à bien son projet.